MONDIALISATION ET NOUVELLES INÉGALITÉS

Pascale Dufour
17 décembre 2009 | Mondialisation

Depuis la fin des années 1980, le Québec –tout comme le reste du Canada- participe au mouvement de libéralisation des échanges commerciaux, notamment avec la signature de Traités, d’abord avec les Etats-Unis (ALE), puis avec le Mexique (ALENA) et peut-être, un jour, avec les Amériques (projet de ZLÉA reporté). Ce contexte économique traduit un phénomène observable ailleurs dans le monde sous des formes très similaires, que ce soit à l’échelle planétaire (négociations au sein de l’OMC) ou à l’échelle continentale (Union européenne).

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UNE PROGRAMMATION DIVERSIFIÉE, UNE DÉMARCHE DE CONVERGENCE

Robert Laplante
10 décembre 2009 | Nouvelles Solidarités

1. Un consortium de recherche

La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt.

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POUR UN MODÈLE QUÉBÉCOIS PLUS DURABLE

Gilles L. Bourque
21 novembre 2009 | Relation État-Société

Dans les années 1960, la révolution tranquille a été l’occasion d’une modernisation de l’État et des infrastructures socioéconomiques et réglementaires, ainsi que d’une prise en main des principaux leviers économiques, en particulier dans les secteurs de la finance et des ressources naturelles. Il faut dire qu’en comparaison du reste du monde, où l’État providentialiste était depuis longtemps en place, cette transformation a été particulièrement tardive au Québec. C’est probablement pour cette raison qu’a été créé un modèle de développement si original.

Aujourd’hui, on peut donc dire que le modèle québécois issu de la révolution tranquille s’est profondément transformé. De l’État entrepreneur, on est passé à un État facilitateur qui a cherché à mettre en place les conditions pour la réalisation des stratégies gagnantes des acteurs économiques et sociaux.

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QUEL PARADIGME DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Gilles L. Bourque
21 novembre 2009 | Rapport à L´environnement

Le développement durable n’est pas un effet de mode, c’est une tendance de fond. Il est au cœur du paradigme sociétal qui guidera l’activité humaine tout au long du 21e siècle.

Au cours du siècle dernier, la notion de progrès, et plus particulièrement celle de progrès social, était la référence commune à tous les courants ou à tous les mouvements sociaux qui pouvaient avoir une prétention légitime à influencer le cours de l’histoire. L’idéologie du progrès (l’expansion matérielle illimitée) et du bien-être matériel allaient de pair. De la droite à la gauche, la notion de progrès social rejoignait une préoccupation majeure qui traversait tous les courants politiques. Elle s’imposait aux acteurs. N’avait-on pas, alors, même un « Parti progressiste conservateur » ?

Chaque grande période de l’histoire est traversée par de telles références communes universelles. Porteuses de sens, ces références expriment plus que tout autre le noyau dur d’un paradigme de pensée qui marque une époque.

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DANS UN CONTEXTE DE SOCIAL-DÉMOCRATIE RENOUVELÉE

Louis Côté
20 novembre 2009 | Relation État-Société

1. LE DÉFI

> Un nouveau paysage politique – marqué par l’accélération de la mondialisation, le passage de la société industrielle à la société informationnelle fondée sur la maîtrise des savoirs et de la technologie, l’approfondissement de la dynamique démocratique qui génère une forte aspiration à l’autonomie et une multiplication des acteurs collectifs, la rupture démographique qui entraîne le vieillissement de la population, l’approfondissement de la crise écologique et la persistance de fortes contraintes financières et budgétaires – rend l’exercice du gouvernement beaucoup plus complexe et oblige les États à revoir leur rôle et leurs modalités d’intervention.

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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN ÉDUCATION : UN ATTRACTEUR ÉTRANGE, UNE « INVASION BARBARE »

Lucie Sauvé
20 novembre 2009 | Rapport à L´environnement

On le sait, l’éducation, l’environnement et le développement sont des chantiers de débats sociaux tumultueux. En témoignent les grands remous autour des réformes éducatives, les luttes citoyennes à propos des questions socio-écologiques et les affrontements de paradigmes anthropologiques et politico-économiques en matière de « développement ». Mais, curieusement, quand ces trois domaines se croisent au cœur de la proposition de l’éducation pour le développement durable, on assiste à une sorte d’étrange accalmie, comme si le niveau de conscience critique s’estompait tout à coup. On entre volontiers – par prescription, par stratégie ou par effet d’entraînement, rarement par conviction initiale - dans ce nouveau « lieu-dit » éducatif, présenté et perçu comme un espace incontournable de convergence et de consensus, comme le fondement d’une éducation nouvelle, comme un cadre de référence privilégié pour y inscrire tous les débats contemporains et inspirer la résolution de tous les problèmes.

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L’équivoque du développement durable

Lucie Sauvé



RÔLE DE L´ÉTAT ET INTERFACE ÉTAT/SOCIÉTÉ CIVILE

Louis Côté
19 novembre 2009 | Relation État-Société

Dans le cadre de la réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie au Québec, un des chantiers concernera les implications d’une social-démocratie renouvelée quant au rôle de l’État et à son interface avec la société civile. Ce chantier sera piloté par L’Observatoire de l’administration publique de l’ENAP.

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PROGRAMMATION 2009-2010 DU CHANTIER SUR LA CONTRIBUTION DU TIERS SECTEUR AU RENOUVELLEMENT DE LA SOCIAL-DÉMOCRATIE

Christian Jetté, Lucie Dumais
19 novembre 2009 | Nouvelles Solidarités

Les pratiques des entreprises et des organisations associées au tiers secteur (entreprises d’économie sociale, organismes communataires, coopératives et mutuelles) cherchent à apporter des réponses aux besoins et aux aspirations des personnes et des communautés non comblés par les secteurs public et privé. Ces pratiques ne sont toutefois pas exemptes d’ambiguïtés. Compte tenu de leurs caractéristiques organisationnelles et institutionnelles qui les placent aux interstices du local et du global, du social et de l’économique, de la redistribution, du marché et de la réciprocité, elles demeurent soumises à une multitude de tensions et d’influences souvent contradictoires qui rappellent constamment le caractère mouvant de leur trajectoire au sein des modèles de développement qui les supportent.

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RÉFLEXIONS MENÉES DANS LE CADRE DU CHANTIER RAPPORT À L’ENVIRONNEMENT

Denise Proulx, Lucie Sauvé
19 novembre 2009 | Rapport à L´environnement

Le rapport à l’environnement est une dimension transversale fondamentale de nos sociétés : environnement comme « nature », comme « écosystèmes », comme « territoire », comme « milieu de vie », comme « ressources », comme un ensemble de « problèmes », etc. Les questions socio-écologiques traversent les initiatives de tous types et occupent désormais l’avant-scène de l’espace public, soulignant la nature politique de l’environnement, « chose publique » par excellence.

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EN CES TEMPS INCERTAINS, ON NE PEUT ÉVITER UN VRAI DÉBAT DE SOCIÉTÉ

Benoît Lévesque, Marilyse Lapierre, Michel Doré, Michel Rioux, Yves Vaillancourt
19 novembre 2009 | Délibération publique

L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. À défaut, nous serions condamnés à reculer dans la recherche du bien commun et d’une société plus juste.

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Présentation de la coalition

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La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt. Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile, les membres et participants de ce consortium de recherche seront appelés à faire paraître sur le site Internet des textes faisant état de l’avancement de la réflexion. Divers événements vont ponctuer le parcours qui devrait déboucher sur un grand rendez-vous public à l’automne 2010. Le consortium est formé des membres suivants : le CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur), les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM.

 


Agenda

 

Editorial

L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments.



 



 

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